2008/03/06

Orthographe

S'il y a une chose qu'on peut constater, c'est qu'il semble y avoir deux orthographes existantes pour le mot "capayou" ou "capaillou".

Ainsi, dans la plupart des références trouvées hier, d'une part, "capaillou" semble dominant. En plus, comble de malheur, le mot se retrouve orthographié au pluriel sous la forme irrégulière "capailloux", avec un x, comme dans bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou - séquence apprise par coeur sous forme de comptine au primaire, dans mon cas, et séquence à laquelle je ne voudrais pour tout l'or du monde apporter de modification, surtout pas un ajout !

D'autre part, on retrouve "capayou" dans au moins une des références sus-mentionnées, ainsi que dans la raison sociale d'un restaurant et d'une auberge... Le commerce n'est peut-être pas une référence linguistique, me direz-vous, mais il en est une statistique à tout le moins, qu'il faut aussi considérer.

  • Comme je ne voudrais pas ajouter d'exception à la liste des mots se terminant en "ou" au pluriel irrégulier,
  • comme je n'ai pas trouvé de référence étymologique au mot capayou ou capaillou,
  • comme je trouve que le "ill" me fait un peu trop penser à l'orthographe de "caillou" et de "paille", deux trucs pas très en lien avec la réalité physique de l'objet "capayou",
  • et finalement, comme je ne veux pas changer l'adresse de ce blogue ;-)
je propose donc l'utilisation de l'orthographe "capayou", plus près de la prononciation du terme qu'avec la lettre i, même si les différences sont très subtiles.

Ceci dit, je ne considérerai pas comme une faute l'emploi de "capaillou" par les lecteurs qui passeront ici et qui laisseront un jour des commentaires.

Cette position orthographique n'engage que moi (et tous ceux qui voudront bien me suivre dans cette utilisation). Rien n'est véritablement fixé tant qu'une Académie française ou un quelconque Office de la Langue française ne se sera prononcé là-dessus.

Voilà !

2008/03/05

Origine du capayou - modifié

Grâce à un lecteur, Jacques, j'ai pu découvrir cette page (dont je reproduis ci-dessous- Texte 1 - la partie du contenu qui nous intéresse ici).

De plus, j'ai fini par trouver la page exacte que je recherchais quand j'ai créé ce site-blogue. J'en reproduis également la partie - Texte 2 - qui nous intéresse et qui se trouve beaucoup plus bas dans la page d'origine...

Enfin, une autre page avec des liens courriels (non testés) : c'est ici.

MISE À JOUR : Dernier texte, sur le site de Parc Canada, trouvé ici. (Voir Texte 3 plus bas.)

Pour les observateurs orthographiques, vous avez sans doute remarqué que deux orthographes sont utilisées pour le mot désignant notre sujet de prédilection.
Ainsi, on a capayou, utilisé pour le nom du resto à Havre-St-Pierre. (J'expliquerai dans un autre billet pourquoi je l'utilise)
On a aussi capaillou dans l'article que Jacques a découvert et dans le site que je cherchais où il était question d'une promenade, etc. Dans cette dernière page, nous avons même l'emploi du mot avec le pluriel irrégulier capailloux en plus (!).

TEXTE 1 : (Référence de la page = ici)
Avez-vous votre capaillou ?: Petite lanterne artisanale longtemps employée pour trouver son chemin la nuit, au temps où les lumières de rue n'existaient pas. Même sur les petits traineaux (snow) que l'on se confectionnait, nous en installions, toujours avec des "canisses", c'est-à-dire boîtes de conserve, et des chandelles, pour éclairer nos déplacements sur les chemins enneigés. On en construit encore pour les sorties à la Petite Île au Marteau...

TEXTE 2 : (Référence de la page = ici)
On relate dans ce texte une promenade à l'Île du Petit Marteau (même chose que la Petite Île au Marteau évoquée dans le premier texte ? Voir note 1 plus bas.), où on se promène encore, semble-t-il, avec des capayous (ou capailloux) :

Revenir soixante six ans plus tôt et nous rendre à l'île du petit Marteau ne sera pas trop long à bord de notre vaisseau intemporel :

Rose-Alma Cyr et sa gagne
(sic) d'amis auxquels nous nous étions discrètement joints, s'en venait de la ville pour rendre une petite visite et annoncer un grande nouvelle à ses cousins les gardiens du phare.

Le soleil rougeoyait sur l'horizon et l'obscurité n'allait pas tarder à prendre possession de l'île ; le temps d'allumer les capailloux et nous voilà transformés en serpent lumineux balançant, au rythme de nos pas la bougie collée au fond d'une boite à conserve.
Le sentier n'était pas bien long jusqu'au "village/phare" et l'onde lumineuse tressaillait à chaque rencontre, Cécile, la fille de Grégoire revenait de la cueillette et un peu plus loin, sa sœur Anita terminait le séchage des morues.

Arrivés devant l'école c'est dans la joie des retrouvailles que la famille allait aux nouvelles tandis que madame Simone, l'institutrice nous invitait, en rang svp, dans sa classe pour le cours d'histoire.

Et j'oubliais la "grande nouvelle" ! G
régoire Cyr était dans tous ses états ; il était à nouveau père d'une petite fille de neuf livres , quelle fête ... Les îles et leurs trésors, patrimoine humain et géologique, faune et flore sont désormais protégés par une équipe de scientifiques et de conservateurs passionnés et déterminés à offrir à tous et aux futures générations un patrimoine intact.

Photo accompagnant cet article :
TEXTE 3 : (Référence de la page = ici)
Activités hebdomadaires (Longue randonnée) Sous la lumière du Marteau, Petite île au Marteau À la tombée de la nuit, c'est à la lueur des capailloux (lanternes artisanales) que des personnages vous font revivre l'histoire du phare de la Petite île au Marteau et de ses occupants. Un voyage dans le temps qui vous transporte dans le quotidien nord-côtier du début du siècle.

Photo accompagnant l'article :
Randonnée guidée aux « Capailloux »
© J.P. Huard

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Note 1 : à propos du nom de l'île, dans les références courriel :
quand on mentionne la promenade organisée par Parc Canada, il est question simplement de l'Île au Marteau, mais sur le site de Parc Canada (Texte 3), il est question de Petite Île au Marteau, caril existe aussi la Grosse Île au Marteau juste à côté. Ces îles font partie de l'Archipel de Îles de Mingan, archipel qui s'étire le long de la côte, aux environs de Havre-St-Pierre. (Voir ici)

Vos capayous ici ?

Pourquoi pas !

Si vous vous décidez à fabriquer un ou des capayous, il pourrait être intéressant pour la communauté des lecteurs de ce site-blogue de voir ici vos réalisations.

Pour ce faire, rien de bien compliqué après avoir pris votre ou vos photos :

1-Choisissez la ou les photos.
2-Réduisez-les à environ 640 X 480 pixels maximum !
3-Envoyez-les-moi à l'adresse courriel apparaissant dans la section de droite.

4-Il me restera à publier le tout dans un "post" ici.
(Soyez patients si jamais ça prend quelques jours ;-)

Merci à l'avance pour vos contributions.

De plus, je me promets de publier quelques unes de mes photos personnelles de capayous.

2008/03/02

Fabrication du capayou

Voici comment vous créer, de façon assez simple, un capayou (ou autant que vous voudrez !)

1-Matériel requis :
  • Une boîte de conserve vide - enlever l'étiquette de papier au préalable... (Format 1,36 l de préférence, mais sinon, prenez des chandelles plus petites !)
  • Un clou (un vieux clou rouillé peut parfaitement faire l'affaire !)
  • Un marteau
  • Une bûche (facultatif, mais fort utile) légèrement plus petite que la boîte de conserve.
  • Une chandelle (la moins chère, très ordinaire, fera l'affaire)
  • Une paire de ciseaux à tôle ou outil équivalent...
  • Une bout de broche d'environ 60 cm de longueur minimum, qui servira de crochet pour suspendre le capayou
  • Une paire de pinces

2-Fabrication :
  1. Insérer une bûche presque de la grosseur de la boite de conserve dans celle-ci.
  2. À l'aide du marteau et du clou, faire plusieurs trous dans la boîte de conserve afin de faire de l'aération à la chandelle qui pourra bien brûler... Prévoir deux trous près du haut de la boîte de conserve afin de bien la suspendre plus tard (Voir étape 5). Enlever la bûche après cette étape ou après l'étape 3...
  3. Dans le fond de la boîte de conserve, à l'aide des ciseaux à tôle et du clou, pratiquer une ouverture presque assez grande pour y insérer une chandelle de grandeur standard. (Si la chandelle peut être insérée en frottant un peu sur le métal, ça sera parfait, car elle sera ainsi maintenue fermement en place.)
  4. Insérer une broche dans deux trous de chaque côté de la boîte de conserve (percés avec le clou et le marteau précédemment), dans la partie supérieure de celle-ci. Se servir de la paire de pinces pour recourber la broche et ainsi maintenir son extrémité en place près de chacun des 2 trous...
  5. Insérer la chandelle dans le trou percé au fond de la boîte de conserve.

Voilà ! Vous pouvez faire autant de capayous que vous voudrez et les placer sur votre site forestier ou autre. Enjoy, comme on dit in english !

Bienvenue !

Bienvenue à ce blogue consacré au phénomène des "capayous", ces lanternes que je qualifierais d'écologiques, originaires de la Côte Nord (au Québec), semble-t-il. (Je cherche encore l'article de référence qui sera publié ici aussitôt que je (ou quelqu'un d'autre) le trouvera.)


Vous y apprendrez donc comment vous fabriquer cet objet de prédilection, fort utile et même beau, quand vous allez en camping, en hiver ou en été...

Un merci spécial à Pauline Larouche, une ex-habitante de la région de Sept-Îles, qui m'a fait découvrir cet objet décoratif et utile, qui peut servir pour maintes occasions.